Dans une analyse des rendements des actifs dans les pays développés au cours des 150 dernières années, les économistes ont constaté que l’aspect des propriétés locatives de l’investissement immobilier (par rapport à d’autres niches) combinait en fait les rendements élevés des actions avec la faible volatilité des obligations. En d’autres termes, l’investissement immobilier pour la retraite offre le meilleur des deux mondes.

Gardez à l’esprit les avantages et les inconvénients suivants des propriétés locatives pour la retraite.

 

Revenu permanent

Lorsque vous investissez dans des actifs papiers pour votre revenu de retraite, vous décidez généralement d’un taux de retrait ou combien de votre portefeuille vous vous sentez à l’aise de vendre pour vivre chaque année. Si vous avez déjà entendu parler de la « règle des 4 % », vous connaissez le concept des taux de retrait. Selon cette règle, si vous vendez 4 % de votre portefeuille de retraite initial chaque année, il devrait vous durer au moins 30 ans avant de s’épuiser. Votre valeur nette diminue au fil du temps à mesure que vous vendez des actions et des obligations.

En revanche, les revenus locatifs continuent d’arriver mois après mois, année après année. Vous n’avez pas besoin de vendre des biens locatifs pour générer des revenus. En fait, les vendre revient à abattre la poule aux œufs d’or.

Oui, les actions versent des dividendes, des actions équivalentes aux revenus locatifs. Néanmoins, les dividendes constituent une minorité des rendements des actions typiques, l’essentiel des rendements provenant de la croissance des prix au fil du temps. Cela fait des actions un investissement axé sur la croissance plutôt que sur le revenu.

N’hésitez pas à vous informer auprès du cnracl si vous avez travaillé dans les collectivités territoriales.

 

Les rendements s’ajustent à l’inflation

Ce revenu continu ne reste pas non plus statique dans le temps. Les propriétaires peuvent augmenter le loyer chaque année, pour suivre ou même dépasser l’inflation.

Pendant ce temps, votre paiement hypothécaire mensuel reste le même, même si vos loyers augmentent et se composent. Cela laisse un écart grandissant entre votre loyer et votre paiement hypothécaire, une marge qui augmente de façon disproportionnée chaque année.

Imaginez que vous achetiez une propriété qui se loue pour 1 000 euros, et que vous la financiez avec un paiement hypothécaire mensuel de 500 euros. Si vous augmentez le loyer de 3 % après la première année, soit 30 euros, cet écart entre votre hypothèque et votre loyer (initialement 500 euros) augmente de 6 %. Au fil du temps, cet écart augmente encore plus vite.

Prenons l’exemple des obligations. Les investisseurs obligataires doivent soustraire l’inflation pour calculer leur rendement « réel ». Si une obligation rapporte 4 % d’intérêts pendant un an, mais que l’inflation a augmenté de 2,5 % cette année-là, votre rendement réel n’est que de 1,5 %. Ce n’est pas un rendement exceptionnel, surtout pour ceux qui essaient de se constituer un revenu de retraite pour vivre.